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Brady Corbet: The Brutalist (US/GB/HU 2024) with Guy Pearce (Harrison Lee Van Buren), Adrien Brody (László Toth) and Felicity Jones (Erzsébet Toth). |
Wikipédia L'encyclopédie libre: Fiche technique
Titre original et francophone : The Brutalist
2024. Pays de production : États-Unis, Royaume-Uni, Hongrie. Sociétés de production : Andrew Lauren Productions, Protagonist Pictures, Brookstreet Pictures, Killer Films, Three Six Zero Group, Intake Films, Proton Cinema. Production : Brady Corbet, Nick Gordon, D. J. Gugenheim, Andrew Lauren, Trevor Matthews, Andrew Morrison, Brian Young. Production exécutive : David Hinojosa, Pamela Koffler, Christine Vachon. Production associée : Maddie Browning, Alexa Goldberg, Joseph King Salwen
Réalisation : Brady Corbet
Scénario : Brady Corbet et Mona Fastvold
Photographie : Lol Crawley (en) Format : couleur - 35 mm (Vistavision) - 1,85:1 - Dolby Digital
Décors : Judy Becker (en)
Costumes : Kate Forbes
Musique : Daniel Blumberg (en)
Montage : Dávid Jancsó (en)
Distribution
Adrien Brody : László Toth
Felicity Jones : Erzsébet Toth
Guy Pearce : Harrison Lee Van Buren
Joe Alwyn : Harry Lee Van Buren
Raffey Cassidy : Zsófia
Ariane Labed : Zsófia adulte
Stacy Martin : Maggie Van Buren
Isaach de Bankolé : Gordon
Emma Laird : Audrey
Alessandro Nivola : Attila
Jonathan Hyde : Leslie Woodrow
Peter Polycarpou : Michael Hoffman
Maria Sand : Michelle Hoffman
Salvatore Sansone : Orazio
Michael Epp : Jim Simpson
Genre : drame
Langue originale : anglais, yiddish, hongrois, italien
Durée : 215 minutes + a 15 minute intermission with a countdown screen
Sociétés de distribution : A24 (États-Unis), Universal Pictures (France)
Dates de sortie :
Italie : 1er septembre 2024 (Mostra de Venise)
États-Unis : 20 décembre 2024 (sortie nationale)
France : 12 février 2025
Finlande : 28 février 2025
Vu dimanche, le 16 février 2025, MK2 Bastille (Côté Beaumarchais), 4 boulevard Beaumarchais, Paris 11e
Wikipédia: "The Brutalist est un drame américano-britannico-hongrois, co-produit, co-écrit et réalisé par Brady Corbet, sorti en 2024.
Le film est acclamé par la critique pour sa réalisation, son scénario, ses performances, sa cinématographie et sa musique. Le film reçoit plus de 110 prix pour plus de 310 nominations1. Il est nommé l’un des dix meilleurs films de 2024 par l’American Film Institute.
Synopsis
Après la Seconde Guerre mondiale, László Toth, un architecte juif ashkénaze né en Hongrie survivant d'un camp de concentration émigre aux États-Unis avec son épouse Erzsébet pour enfin connaître le « rêve américain ».
Résumé détaillé
Ouverture
László Tóth, survivant juif hongrois de l'Holocauste, séparé de force de sa femme et de sa nièce orpheline après avoir été envoyé au camp de concentration de Buchenwald, émigre aux États-Unis. Alors que son navire entre dans le port de New York, il aperçoit la Statue de la Liberté. Architecte formé au Bauhaus, László se rend en bus à Philadelphie, où il reste avec son cousin Attila et l'épouse catholique de celui-ci, Audrey, pendant qu'il cherche du travail. Tout juste arrivé, Attila accueille László en lui révèlant que sa femme Erzsébet et sa nièce Zsófia sont toujours en vie, mais coincées en Europe en raison de la mauvaise santé d'Erzsébet.
Partie 1 : L'enigme de l'arrivée - 1947-1952
En 1947, Attila propose à László de travailler dans son magasin de meubles. Il est logé dans une chambre de fortune, situé dans un placard caché derrière la salle d'exposition du magasin, et utilise une salle de bain de service à l'arrière du bâtiment. Il apprend également qu'Attila a abandonné ses origines juives et s'est assimilé à la culture américaine en nommant son business "Miller & Sons" (ce dernier n'ayant même pas d'enfants non plus).
Ils sont bientôt chargés de rénover la bibliothèque d'un immense manoir appartenant au riche industriel Harrison Lee Van Buren, à la demande de son fils Harry, pendant que son père est absent. Harry leur propose 1 000$ pour la rénovation, mais László le convainc que les travaux couteront le double, ce que Harry accepte. Après une soirée arrosée dans l'appartement d'Attila et Audrey pour fêter cela, cette dernière exprime son dédain pour László et suggère qu'il vive ailleurs.
De retour au manoir et les travaux tout juste finis, Harrison rentre à la maison plus tôt que prévu, et est furieux de découvrir cette "rénovation surprise". Il licencie les hommes sur le champ et son fils Harry refuse de payer les honoraires. Attila exige que László quitte leur maison, le blâmant pour l'échec du projet et l'accusant à tort d'avoir dragué sa femme (sous-entendant qu'elle a menti pour assurer son expulsion). Trois ans plus tard, László, devenu héroïnomane, travaille comme ouvrier pour charger du charbon et vit dans un logement social avec Gordon, un père célibataire afro-américain avec lequel László s'est lié d'amitié peu après son immigration alors qu'il faisait la queue à une soupe populaire. Un jour, Harrison rend visite à László sur son lieu de travail afin de lui présenter ses excuses, et lui apprendre que la rénovation de sa bibliothèque a été publiée dans un article paru dans un magazine architectural populaire. Curieux, Harrison découvre que László était un architecte accompli en Europe et que certains de ses travaux ont survécu à la guerre.
Harrison paie à László les 2 000$ d'honoraires que son fils avait refusé de payer au départ - que Gordon et László dépenseront ensuite en héroïne - et invite László à une fête en son honneur, où il lui demande de construire un grand projet en hommage à la défunte mère d'Harrison : un centre communautaire comprenant une bibliothèque, un théâtre, un gymnase et une chapelle, le tout dans un seul et même bâtiment. Les travaux commencent immédiatement, László vivant et travaillant sur place et employant Gordon - tous deux encore héroïnomanes. Harrison présente László à son avocat personnel, qui accélère l'immigration de la femme et de la nièce de László.
Partie 2 : La dureté de la beauté - 1953-1960
Après un entracte de 15 minutes, le film reprend.
En 1953, László accueille Erzsébet et Zsófia à la gare et découvre qu'en raison de la guerre, sa femme Erzsébet, atteinte d'ostéoporose causée par la famine, est en chaise roulante, et sa nièce Zsófia est incapable de parler. Lors d'un déjeuner, Harrison est étonné d'apprendre qu'Erzsébet a étudié à Oxford en Angleterre, ayant un meilleur accent anglais que son mari qui vit pourtant maintenant depuis 5 ans aux Etats-Unis, et qu'Harrison insulte d'accent de "cireur de chaussures".
Pendant la construction du centre communautaire, László se heurte aux entrepreneurs et aux consultants embauchés par Harrison qui s'écartent de sa conception afin de réduire les coûts budgétaires, et à Harry qui l'insulte en lui disant que lui et sa famille sont uniquement « tolérés », et faisant des remarques obscènes sur Zsófia. László avertit Zsófia d'éviter Harry bien que celui-ci l'a apparemment déjà agressée. Après le déraillement d'un train transportant des matériaux, causant des blessés graves, et les frais juridiques qui en découlent, Harrison arrive sur le chantier furieux et annonce à László que le projet est abandonné et licencie tous les ouvriers sur le champ.
En 1958, László et Erzsébet s'installent à New York, où il travaille comme dessinateur dans un cabinet d'architecture, et elle en tant que rédactrice de la section cosmétique pour un journal. Zsófia, qui a recouvré la capacité de parler, attend un enfant avec son mari, Binyamin. Ils annoncent qu'ils font leur Aliyah et qu'ils déménagent à Jérusalem. László annonce en même temps qu'Harrison l'a recontacté pour relancer le projet de construction et l'invite à se rendre en Italie pour quelques jours. Ces 2 nouvelles laissent Erzsébet triste, se sentant seule et abandonnée.
László retrouve Harrison dans les mines de Carrare pour acheter du marbre. Le soir même, après une soirée arrosée, Harrison viole un László ivre, l'insultant de sangsue sociale, qui ne demande qu'à être persécuté. De retour aux Etats-Unis, László, encore traumatisé par ce qu'il s'est passé, devient de plus en plus belliqueux, licenciant impulsivement Gordon lors d'une dispute. Il se lamente auprès d'Erzsébet qu'ils ne sont pas les bienvenus en Amérique, lui expliquant les mépris qu'il a subi de la part d'Harrison, Harry et Audrey.
Après que László ait failli tuer Erzsébet en lui donnant de l'héroïne pour soulager la douleur de son ostéoporose, elle propose qu'ils vivent à Jérusalem avec Zsófia et sa famille, ce qu'il accepte. Peu de temps après, Erzsébet, qui utilise désormais un déambulateur au lieu d'un fauteuil roulant, rend visite un soir à Harrison et le traite de violeur devant sa famille et ses associés. Son fils Harry, enragé, la pousse violemment dehors, avant que Maggie n'intervienne et ne l'aide à rejoindre son taxi. Dans la panique, Harry et Maggie se rendent compte que leur père a disparu, et Harry organise une expedition afin de le retrouver. Tous partent en direction du centre communautaire, mais Harrison ne sera jamais retrouvé.
Epilogue : Première Biennale d'architecture à Venise - 1980
En 1980, Erzsébet est décédée et une rétrospective des œuvres de László est organisée à Venise. L’exposition comprend le centre communautaire, enfin terminé en 1973, après une interruption de dix ans. Zsófia, accompagnée de sa fille maintenant adulte et d’un László vieillissant, prononce un discours soulignant la façon dont László a conçu le centre communautaire Van Buren pour ressembler aux camps de concentration qui ont emprisonné les Tóth, et qui fonctionne comme un moyen de traiter les traumatismes. Elle termine en affirmant que László lui a dit un jour : « Peu importe ce que les autres essaient de vous vendre, c’est la destination qui compte, pas le voyage. »
AA: The Brutalist is one of the greatest visions about architecture in the cinema, inviting comparisons to movies such as The Fountainhead, Sketches of Frank Gehry and Megalopolis.
It also offers an original, even unique perspective into the Jewish experience in the 20th century, with observations and emphases that are essential and seldom evoked in the cinema. One of them is how hard life after Auschwitz could be. The survivors were not welcome. This is what I learned from Mayer Franck.
Adrien Brody's performance is great as László Tóth, the mild-mannered architect with endless patience and humility in the beginning. But during his ordeals in his American career he starts to lose his mental balance.
We gradually realize that all in the Tóth family have suffered irreversible physical and mental damage during the Holocaust, a topic that is still too enormous to discuss in the 1940s and the 1950s.
The stark, grandiose, visionary and brutalist architecture of László Tóth channels both unimaginable terror and spiritual transcendence.
Among the most memorable setpieces are a visit to Carrara, the triumphant exhibition at the first Venice Biennale of Architecture and the revelation of the Van Buren Community Center.
Zsófia, László's niece, reminds him of what he once told her: "No matter what the others try and sell you, it is the destination, not the journey". But for all his triumphes, mentally László has stayed a prisoner for life in Buchenwald.
There is a new job title in the end credit roll: "voice conversion services". So-called AI tools from Respeecher were used to fine-tune Hungarian dialect, to refine certain vowels and letters for accuracy. It was a manual process, based on thorough rehearsals of Adrien Brody and Felicity Jones. Only Hungarian dialogue was retouched.
Shot in its entirety in VistaVision, The Brutalist is also released in 70 mm.
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