Tuesday, April 04, 2023

Maximilien Luce: Paris en mai 1871 (painting at Musée d'Orsay)


Maximilien Luce, Une rue de Paris en mai 1871, entre 1903 et 1905, huile sur toile, H. 151,0 ; L. 225,8 cm. , Don Frédéric Luce, fils de Maximilien Luce 1946, © Musée d'Orsay / Sophie Crépy. Maximilien Luce (1858 - 1941). Niveau supérieur, Salle 37. Please click on the image to enlarge it.
    "L'histoire sociale et politique trouve aussi sa place dans la peinture. Maximilien Luce rend compte ici de la fin sanglante de la Commune de Paris."
    "Durant la guerre de 1870, Paris assiégée connaît une terrible famine. Mais la capitulation et la proclamation de l’état allemand dans la galerie des glaces de Versailles le 18 janvier 1871 sont vécus comme une humiliation. Conscient de ces tensions, le nouveau gouvernement de Thiers essaie de reprendre les canons installés dans les quartiers populaires de Montmartre et Belleville. Cette décision déclenche le soulèvement et l’élection d’un Conseil de la commune, constitué d’artisans, d’ouvriers et de membres de la petite et moyenne bourgeoisie. La Commune dure de mars à mai 1871."
    "Réfugié à Versailles, le gouvernement de Thiers revient à Paris avec l’armée. La répression est Terrible. Du 21 au 28 mai, les derniers insurgés sont fusillés lors de la « semaine sanglante »."
    "Cette répression a toutefois l'appui des élus républicains de l'Assemblée nationale, qui pour préserver la République, encore fragile, donneront leur accord à Thiers. La plupart des écrivains, dont Zola, se montreront aussi hostiles à la Commune." Text: Bibliothèque nationale de France.

AA: The last painting in the extraordinary section of De l'impressionnisme au néo-impressionnisme is Maximilien Luce's Une rue de Paris en mai 1871, a memorial to the Paris Commune. The following space at the museum is the magnificent Café Campana hall with one of the Musée d'Orsay clocks - the one with the view on the Sacré Coeur de Montmartre, another memorial to the Commune.

Maximilien Luce, one of the great neoimpressionists, kept evolving in his approaches and styles, interested in a wide range of subjects. Like Gustave Caillebotte in Raboteurs de parquet, Luce followed Courbet and Millet in an important current of his work, devoted to the working class. Politically, he was an anarchist socialist. Luce opposed Vichy laws discriminating Jewish artists.

During the Commune, Luce was a 13 year old art school student attending a course on drawing. He participated in the repression of the Communards and was marked for life by the experience.

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