"Dans l'art, il n'y a pas d'immoralité.
L'art est toujours sacré."
-Auguste Rodin
Art sacré (exposition permanente)
De la préhistoire à nos jours, un grand nombre d’objets et symboles témoignent de la vénération de l’homme pour le miracle de la vie. La fécondité et la fertilité qui la perpétuent ont donné lieu, sur tous les continents à des cultes voués aux forces génératrices. Modelés, sculptés, peints ou gravés ces idoles, amulettes, masques et autres objets de cérémonies constituent un patrimoine précieux et bouleversant...
Si de nombreuses religions modernes voient dans le sexe la raison de tous les maux, les religions primitives croyaient au contraire à un lien naturel entre l’élément religieux et l’élément sexuel, constitutif de l’équilibre entre le corps et l’âme. A.P.
Art populaire (exposition permanente)
Si la frontière est parfois ténue du sacré au profane, l’art érotique populaire, au-delà des tabous et totems, appréhende, lui, la sexualité dans son aspect récréatif. Cet artisanat licencieux, dénommé Curiosa, à donné naissance à une profusion de réalisations singulières : satiriques, humoristiques, empreintes de joie et de santé...
Expression d’une libre pensée, peut-on dire de l’art érotique qu’il contribue à la démocratie ? Il a pour le moins la vertu de dédramatiser une fonction trop souvent mal vécue et figure au Musée pour la plus grande joie du public. A.P.
Art contemporain (exposition permanente)
Le XXeme siècle plus qu’un autre a libéré une conscience de soi qui fait place au sexe et au corps, les artistes contemporains ont largement pris en compte notre fonction amoureuse. Libre de toute pression officielle, le Musée des arts érotiques de Paris a depuis son inauguration (1997) présenté les œuvres érotiques de plus de 150 artistes plasticiens.
La sexualité sublimée serait-elle l’essence même de l’art ? Les expositions temporaires du Musée offrent à ses visiteurs un vaste panorama international de cette créativité foisonnante, parfois trouble, toujours émouvante. A.P.
Maisons closes (exposition permanente)
Au second étage du Musée qui en compte sept, est exposée une collection mythique, réalisée par Romi – écrivain et journaliste...
Cet ensemble spectaculaire de documents rares, de photos et œuvres graphiques, tous relatifs à la prostitution en maisons closes, couvre une période qui s’étend de la fin du XIXe siècle à l’année 1946 (date de la fermeture de ces établissements en France). Un univers fantasmatique par excellence, source d’inspiration pour de nombreux artistes.
Stephane Blanquet: Novembre 2013 à Mai 2014
Rendez vous moi en toi. Dessins porn d'après archives porn. Né en 1973 en région parisienne, Stéphane Blanquet agite la scène artistique française depuis le début des années 90. Il a commencé sur la scène graphique par tordre les bulles, supprimer dialogues et couleurs et s’affranchir des règles. Aujourd’hui, il imagine des projets toujours plus ambitieux et place au cœur de sa réflexion l’interaction avec les différents publics et crée une œuvre forte, personnelle et accessible.
Luz et Sarah Constantin: Novembre 2013 à Mai 2014
Kinkiness. «Kinkiness» désigne en anglais un comportement à la fois farfelu, excentrique, exhibitionniste et vicieux. Sous cet intitulé, Luz, dessinateur à Charlie Hebdo et Sarah Constantin, chanteuse, journaliste et scénariste de BD, cassent les barrières entre artiste et modèle, érotisme et pornographie, fantasme et quotidienneté, modernité et classicisme. Le Musée de l’Érotisme montre, pour la toute première fois, une cinquantaine de croquis et dessins réalisés sur des bibles écrites en latin par ces deux artistes briseurs de norme.
Daiane Soares: Novembre 2013 à Mai 2014
Io Donna. Daiane Soares, mannequin et artiste brésilienne, a choisi la photographie comme langage pour exprimer à la fois l' union et le contraste: vérité et mensonge, peur et courage, plaisir et obligation, force et fragilité... dépassant alors les seuls canons de la beauté immortalisés par des sujets non conventionnels comme ses expositions "la Carne" ou "moi et mes amies". La fusion de la maîtrise et de sa sensibilité s' est exprimée par un travail spécifique sur l' "être femme".
Myrtille Chartuss: Novembre 2013 à Mai 2014
Myrtille vous fait: Exposition vidéo plan de couple: Exposition photo. Myrtille mi-mique, mi-femme, mi-cartoon, métisse de Joséphine Baker et de Benny Hill, pleine d'énergie, attachante, plouc et sexy, cette bille de clown sur un corps de rêve, cet avatar d'elle-même, cette créature virtu-elle avec des défauts, cette DRÔLE de fille... ben c'est Myrtille!
Last night we were at the Christmas Midnight Mass at the basilique Sacré-Cœur on Montmartre, the sacred hill of the martyrs.
Before Christmas dinner at la brasserie Wepler there is still time, and the famous Musée de l'érotisme is nearby. The idea to visit it on Christmas day may seem blasphemous or at least disrespectful.
From a cinematic tourist's viewpoint even the way to the place is full of legendary / infamous names. Place Pigalle, where many French gangster movies take place. Place Blanche, immortalized by Fréhel's haunting song "Où est-il donc" in Pépé le Moko. Place de Clichy, where Henry Miller spent some "quiet" days.
I like the all-encompassing approach of the Musée de l'érotisme. Indeed, the most atavistic dimension is sacred: the primordial worship of fertility and potency in cultures around the world, the adoration of Venus and Adonis.
But even in the most mundane and base cultural expressions of sexuality one can at least consider the possibility of Auguste Rodin's dictum about the sacred dimension in all art.
Perhaps merely naturalistic records of sexuality are not art. They are artefacts produced for a limited practical use with no further value.
Was it Georges Bataille who formulated that exaggeration is central for artistic value in erotic art and that it is especially prone to caricature and parody. Indeed, the most impressive atavistic cult objects are based on the hyperbole principle. For me, a symbol of the entire place is a dwarfed man transporting his mighty tool, bigger than himself, on a wheelbarrow.
The sacred objects are the most unforgettable in this museum, and all others shine in their benevolent spiritual field. Some objects are beautiful, some are humoristic, some are macabre.
There are four modern exhibitions at the museum. In their livres d'or guests have created uninhibited hommages of their own, often in the form of exaggerated parodies of sex organs.
There is also a non stop screening of vintage hard core pornography, completely different from the contemporary one. The performers are not photomodels, and there are no production values.
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