Kanu Behl: आगरा / Agra (IN/FR 2023) with Ruhani Sharma (Mala) and Mohit Agarwal (Guru). |
आगरा / Agra - une famille indienne.
" Interdit – 12 ans avec avertissement. Guru a une vingtaine d’années, il travaille dans un centre d’appels à Agra, il est fou amoureux de l’une des collègues, Mala. Guru habite toujours chez ses parents. Leur maison est divisée en deux parties. Guru vit au rez-de-chaussée avec sa mère, son père, à l’étage, avec sa maîtresse. Quand Guru annonce qu’il veut se marier avec Mala, et faire de la terrasse sa future chambre, promise par sa mère à leur cousine pour en faire une clinique dentaire, tout bascule. Les frustrations, les fêlures et les haines familiales éclatent au grand jour, symptômes d’une société indienne patriarcale marquée par de multiples tabous. "
IMDb: " Guru is madly in love with Mala. He wants to marry her, build a new room and live with her on the terrace. The house is strange. Guru's mother lives on the ground floor with him and his father lives on the upper floor with Aunty - his mistress. As everyone tries to dissuade Guru and jeopardize his quest for the room, Guru goes on a sexual odyssey, trying to satisfy his desire and find true intimacy. Caught between his family, the world around him and his own 'mind', Guru slowly begins to unravel. Finding himself in a 'strange' love story erupting with a random woman - a polio-stricken, older Internet cafe owner. The resulting chaos gives us a window into our many sexual repressions and the new, small-town India we adore. 'Agra' tries to understand sexuality and physical space. And how the lack of it, in a country of over a billion, affects the way we live our lives. "
AA: A physically vivid, naturalistic story of a dysfunctional family, in which the father conducts his own life upstairs with his new woman. Downstairs, Guru lives with his mother. The family is in negotiations with a developer to build a bigger house on the property, but things get complicated. The situation is inflammatory also literally: there is a fire. Struggling to find space and privacy, Guru, who is a terrible negotiator, embarks on a sexual odyssey, both online and in real life. His helplessness is also a consequence of the dysfunctional nature of his family. Agra is a sexual Bildungsroman, growing up under extremely challenging or impossible conditions. There is a lot of soft-core sex in the movie, all essential for the story. Sex is the last refuge for the sensitive individual. Agra is also a drama about building a home. Everything is left unfinished.
BEYOND THE JUMP BREAK: DATA FROM THE PRESS KIT:
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PRESS KIT
Les Films de l’Atalante présentent
une production
Saregama India Ltd et UFO Production
Agra
une famille indienne
Un film de Kanu Behl
Fiction / Inde, France / Durée : 1h50 / DCP Flat / Image 1.66
son 5.1 / Couleur / VOSTFR
AU CINÉMA LE 3 AVRIL 2024
DISTRIBUTION
Les Films de l’Atalante
SYNOPSIS
Guru, la vingtaine, est fou amoureux d’une de ses
collègues, Mala, avec qui il travaille dans un centre d’appels
à Agra. Il habite toujours chez ses parents, au rez-de-chaussée
de la maison avec sa mère, tandis que son père vit à l’étage
avec sa maîtresse. Quand Guru annonce qu’il va se marier
avec Mala, tout bascule. Les frustrations, les fêlures et les
haines familiales éclatent au grand jour, symptômes d’une
société indienne marquée par le poids des traditions et de
multiples tabous.
ENTRETIEN AVEC KANU BEHL
Entretien mené par Emmanuel Burdeau, avril 2023
Huit ans se sont écoulés entre la sélection de Titli,
votre premier long métrage, à Un Certain regard, et la
présentation d’Agra à la Quinzaine des Cinéastes. Que
s’est-il passé dans l’intervalle ?
Avec William Jéhannin nous avons commencé à
développer Agra à la fin de 2015. Le projet a été envoyé
à Cinémas du Monde, et le financement français trouvé
courant 2016. En revanche, cela a été une sacrée lutte
pour trouver un financement indien. Entre-temps j’ai réalisé
un moyen métrage, Binnu Ka Sapna (Binnu : sa vie, son
histoire) qui a été montré à Clermont Ferrand en 2019 (Prix
du jury). Je crois qu’au départ je n’avais pas entièrement
réalisé à quoi j’allais me confronter en réalisant un film sur
la sexualité en Inde, spécialement sur les rapports entre
sexualité, refoulement et frustration. Même si j’avais un peu
peur, je savais bien que la réalisation d’un second long
métrage est toujours délicate. J’ai participé à une résidence
en Italie dirigée par Olivia Stewart, la résidence dite des
Trois Rivières. J’y avais pour « mentor » Molly Stensgaard,
la monteuse de Lars Von Trier. Elle m’a vraiment encouragé
à y aller à fond, à ne pas me démonter devant les aspects
éventuellement éprouvants de mon sujet. Au cours de
cette résidence, il m’a fallu deux semaines de réflexion
pour me décider à suivre ses conseils. Cela a représenté
un moment-charnière. Le scénario a beaucoup changé à
partir de là.
Agra s’ouvre sur une scène très forte au cours de
laquelle votre personnage principal, Guru, s’imagine
avoir un rapport sexuel avec un écureuil géant. Pourquoi
un choix d’emblée aussi osé ?
Je voulais que la scène d’ouverture soit comme une
prémonition, qu’elle nous fasse découvrir le sentiment
bestial qui habite ce garçon, et l’espèce de tourbillon
dans lequel on s’apprête à entrer. Pendant le film on voit
l’écureuil dans sa cage. Guru se trouve dans une situation
comparable, à cause de ses désirs et de son incapacité à
trouver un moyen de les harmoniser avec amour. Guru est à
la recherche d’une forme de pureté, et je voulais que cette
quête soit tout de suite mise en rapport avec la bestialité de
son désir, de même qu’avec l’écureuil dans sa cage. Guru
est incapable de trouver les mots qui conviennent alors
que toute sa vie il a vu son père entouré de deux femmes,
auxquelles une troisième est sur le point de s’ajouter. D’une
façon encore très inconsciente, il comprend que toute
forme d’union sexuelle possède une dimension d’ordre
transactionnel. Sa lutte pour parvenir à exprimer ses désirs
et à les faire entendre au sein de ce foyer pour le moins
dysfonctionnel est une rébellion contre cela. C’est un être
pur et innocent, ainsi qu’on le voit lorsqu’il se jette sur sa
cousine et essaie de l’embrasser. Cet acte inacceptable,
c’est aussi un moment de vulnérabilité, une tentative pour
Guru d’exprimer l’amour qu’il a pour elle. Sauf qu’il lui
manque les mots justes et les gestes adéquats. Il ne les
connaît pas.
La situation d’un homme, le père de Guru, vivant avec
plusieurs femmes au sein d’un même foyer, est-elle
commune en Inde ?
Le père est un mauvais homme d’affaires qui, pour élever
son statut social, a recours à ses atouts physiques et à
son ascendant sur les femmes. La mère de ses enfants
vit en bas, sa maîtresse à l’étage et le père envisage de
vendre la maison à une troisième femme afin de pouvoir
l’agrandir. C’est une situation assez commune en effet
dans le Nord de l’Inde. J’ai connu de nombreux foyers
de ce genre.
Pourquoi ce titre, Agra ?
Dans le monde entier, Agra – située à deux heures à
peine de Delhi, où j’ai grandi – est connue comme la
ville où se situe le Taj Mahal. Mais hors de l’Inde on sait
mal que c’est là aussi que se trouve le plus grand asile
psychiatrique du pays. Un spectateur indien comprendra
tout de suite que c’est à cela que le titre fait référence.
On retrouve dans Agra un thème qui parcourait
déjà Titli, celui de la spéculation immobilière et de
l’importance pour une famille d’acquérir une maison,
de l’espace...
En Inde comme partout dans le monde, l’écart entre riches
et pauvres se creuse. Les prix de l’immobilier augmentent.
La jeune génération n’a plus les moyens de de devenir
propriétaire de son logement. Dans le film, le père aimerait
satisfaire tout le monde en offrant aux siens une maison
à cinq étages. Face à la difficulté de l’entreprise, Guru
finit par se dire que la solution pourrait être de céder à
quelqu’un deux étages, en échange de la construction des
étages supplémentaires. Au bout du compte la famille ne
disposera pas de tout l’espace désiré, mais au moins aurat-elle gagné au change. Sauf que procéder de la sorte
revient à abandonner à quelqu’un d’autre les premiers
étages, autrement dit les bases, les fondations de la maison.
Il s’agit tout simplement d’une amputation. C’est comme si
quelqu’un, pour guérir, décidait de se couper un bras. La
maison est plus grande mais elle a cessé d’être complète.
La famille vit désormais sur des bases corrompues.
Il n’empêche : lorsque la construction a lieu, tout
paraît harmonieux. Pourquoi cette rupture de ton ?
Pour tout vous dire, c’est pour cette scène que j’ai
d’abord voulu faire le film. En Inde, le plus grand
rêve d’une famille est de pouvoir construire sa propre
maison. Je devais avoir seize sans quand j’ai vu mes
parents construire la leur, brique par brique. J’ai un
fils de trois ans et nous venons d’acheter la nôtre. J’ai
toujours été stupéfait de voir quels rêves et quels désirs
les êtres humains sont capables d’investir dans un tel
acte, alors même qu’en dessous les rapports restent
ce qu’ils sont : complexes, tordus, irrésolus. On devrait
avant tout investir dans les rapports humains et se dire
que la maison n’est qu’un moyen pour une fin. J’avais
envie de donner toute sa place au moment de la
construction, de le développer afin de montrer comment
les gens peuvent aller jusqu’à y investir de fausses
émotions. Cela devient comme un geste symbolique
servant à dissimuler un vide. Comment pourrait-il en
être autrement avec tout le refoulement et la frustration
qui s’abattent sur ce jeune homme ayant dû renoncer à
exprimer ce qu’il ressent auprès de sa famille ?
Diriez-vous que la répression sexuelle, le rapport entre
sexe et violence sont particulièrement aigus en Inde
aujourd’hui ?
Il y a treize ans s’est produit à Delhi un viol qui a défrayé
la chronique. Un soir, tard le soir, une jeune femme rentre
chez elle avec son petit copain. Un bus passe, avec cinq
personnes à bord. Les passagers invitent le couple à
monter en disant qu’ils vont le déposer quelque part. Ils
violent la jeune femme l’un après l’autre avant d’introduire
une barre en acier dans son vagin. Elle décèdera
quelques heures plus tard à l’hôpital. A la suite de cette
affaire New Dehli a été surnommée « la capitale mondiale
du viol ». Dans le nord du pays, on a observé d’autres cas
similaires, d’une violence inouie. Ma question en faisant ce
film était la suivante : d’où vient une telle colère ? Une telle
brutalité ? Quelles en sont les racines ? J’ai voulu partir du
refoulement et de la frustration ressentis par un personnage
en particulier et les inscrire dans un cadre économique et
culturel plus large permettant de comprendre, ne serait-ce
qu’en partie, pourquoi un jeune homme peut se sentir à ce
point empêché dans l’expression de ses désirs et de ses
sentiments. Nous vivons dans une société fermée sur ellemême. Nous sommes censés être le pays du Kuma Sutra
mais tout cela a en vérité été oublié depuis longtemps.
Dans Agra, comme dans Titli on est frappé par la
brutalité des rapports : insultes, cris, et même coups, par
exemple dans la scène où Guru essaie d’étrangler avec
ses jambes le médecin que la famille a appelé à la suite
d’un de ses coups de folie. S’agit-il de comportements
usuels dans l’Inde contemporaine ?
Les cris et les insultes sont en effet chose courante. Titli
met en scène un gang de criminels, la violence y est donc
spécialement marquée. Mais le genre de chaos auquel
on assiste dans la scène d’Agra que vous évoquez est
assez banal. Mon père, qui est décédé il y a quelques
années, avait l’habitude de me frapper avec ses
pantoufles. Nous avions une relation très compliquée.
Ce que je montre ne vaut pas pour toute l’Inde, mais je
dirais que la violence, sous une forme ou sous une autre,
est présente aujourd’hui dans un foyer sur deux. Dans le
nord du pays en particulier, l’agressivité est omniprésente.
Comment avez-vous trouvé Mohit Agarwal, le jeune
homme qui interprète Guru ?
Il nous a fallu un an. Nous avons fait des recherches à Bombay,
Delhi, Agra et ailleurs, mais c’est aux alentours de Bombay
que nous l’avons trouvé. Mohit a toujours voulu être acteur.
Il avait un peu d’expérience au théâtre – rien à voir toutefois
avec le genre de performance dont j’avais besoin pour ce
film. Guru est son premier rôle au cinéma. Afin qu’il puisse
entrer dans le personnage, nous avons organisé un atelier
d’une durée de trois mois. Mohit est le contraire de Guru, c’est
plutôt un séducteur. Comme la sexualité est au cœur du film,
j’avais besoin d’en parler avec lui. La conversation que nous
avons eue à ce sujet s’est étalée sur quatre jours. Je tenais
à ce qu’il soit crédible en jeune homme frustré et qu’il soit
en empathie avec son personnage, je voulais que lui aussi
ressente tout ce qui fait dérailler Guru.
Pourquoi ne pas avoir choisi un acteur d’emblée plus
proche du personnage ?
Je savais depuis le départ que le rôle de Guru
serait difficile, aussi bien à jouer pour un acteur
qu’à accepter pour le public. Comment faire en
sorte que le spectateur « sympathise » avec une
personnalité comme la sienne ? Pour cela j’avais
besoin d’un visage plutôt aimable et doux, d’une
apparence à même d’« amortir » les chocs que Guru
subit comme ceux qu’il produit. La ligne qui sépare
un homme violent d’un jeune homme très frustré,
duquel le spectateur peut se sentir proche, est très
fine, et il fallait un acteur capable d’avancer sur
cette ligne. J’ai bien conscience que, dès la scène
d’ouverture, le spectateur peut rejeter Guru. Toute
la difficulté du film est là. Mais si vous décidez de
faire un film qui parle de frustration sexuelle, vous
ne pouvez pas jouer la sécurité en demeurant à
distance. Faire cela, ce n’est jamais que mettre la
difficulté elle-même à distance. Or je voulais qu’on
parvienne à comprendre ce refoulement dans toutes
ses implications. Cette compréhension peut paraître
utopique, mais si nous voulons un jour vivre dans un
monde débarrassé de cette frustration extrême et de
ses conséquences parfois tragiques, nous n’avons pas
le choix : il faut la saisir de l’intérieur, en suivre pas
à pas le cheminement, sans savoir à l’avance où cela
va nous mener.
Un autre choix audacieux concerne le personnage de la
jeune femme, Priti, propriétaire d’un cyber-café affectée
d’un handicap, avec laquelle Guru a une histoire
d’amour.
Le fait que Priti soit – entre guillemets – abîmée dans
sa démarche répond à une motivation précise. Guru est
mentalement abîmé. En tout cas c’est ainsi que le monde
le regarde. Pour la première fois il a donc le sentiment
de rencontrer une égale. Il y a une parenté entre eux, et
cette parenté rend possible la confiance mutuelle. Guru
et Priti sont comme deux âmes sœurs, deux moitiés vides.
Leur rencontre permet enfin d’accéder à une forme de
complétude. J’ai procédé avec Priyanka Bose, l’actrice
qui joue Priti, comme avec Mohit pour Guru. Priyanka
est une très belle femme, une actrice reconnue habituée
aux rôles de sirène et de faire-valoir sexuel, aussi bien
à Bollywood que dans Lion, où elle joue la mère de Dev
Patel. Même si elle n’a aucun problème avec les scènes
de nu ou de sexe, j’ai tenu à ce qu’elle sache très tôt que
cette fois serait différente, que dans Agra les scènes de
sexe n’auraient rien de gratuit.
Y a-t-il une chance que Guru devienne un jour un homme
heureux ?
Vous l’avez vu : Mala, sa fiancée imaginaire, finit par
revenir. Les racines du refoulement sont donc toujours
là. Le problème reste entier. En chacun de nous il y a
un déviant. Certains d’entre nous savent juste mieux
que d’autres le cacher. Guru a encore un long chemin
à parcourir. Peut-être que d’ici quelques années il
parviendra enfin à sortir de sa cage.
KANU BEHL
Après avoir touché à la radio, à la comédie, au théâtre, à l’écriture, Kanu Behl étudie au Satyajit Ray Film and TV Institute, dont il sort diplômé en réalisation. Son premier documentaire, AN ACTOR PREPARES (2006, 23min, produit par SRFTI, Inde) était en compétition au Cinéma du Réel à Paris en 2007. Il produit et réalise ensuite trois autres documentaires pour NHK au Japon, la ZDF et ARTE : FOUND HIM YET? (2007), THREE BLIND MEN (2008), OVER THRESHOLDS (2009).
En 2007, il se lance dans la fiction, en devenant l’assistant du réalisateur Dibakar Banerjee sur le film à succès OYE LUCKY ! LUCKY OYE !
En 2010, il co-écrit avec lui LSD : LOVE, SEX AND DELUSION. Le film, salué unanimement par la
critique, le fait connaître comme scénariste.
TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE, son premier long-métrage de fiction, en tant que réalisateur et
scénariste, est sélectionné en 2014 au Festival de Cannes dans la section Un certain regard. Il reçoit le prix de la meilleure première oeuvre étrangère du Syndicat de la critique en 2015.
AGRA, UNE FAMILLE INDIENNE est son deuxième long-métrage de fiction.
RÉALISATEUR & SCÉNARISTE - CINÉMA
2023 AGRA, UNE FAMILLE INDIENNE | Quinzaine des cinéastes, Festival de Cannes 2023
2019 BINNU KA SAPNA (CM) | Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, Prix du jury
2014 TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE | Un Certain Regard, Festival de Cannes 2014
SCÉNARISTE
2010 LSD : LOVE, SEX AND DELUSION | de Dibakar Banerjee
2008 OYE LUCKY! LUCKY OYE! | de Dibakar Banerjee
PRODUCTEUR & RÉALISATEUR - TÉLÉVISION
2009 OVER TRESHOLDS | Diffusion sur ARTE
2008 THREE BLIND MEN | Diffusion sur la ZDF - Germany
2007 FOUND HIM YET | Diffusion sur NHK - Japan
LISTE ARTISTIQUE
GURU
MUMMY
DADDY
AUNTY
MALA
CHHAVI
PRITI
PULKIT
SUNDAR
ASHOKE
BABITA
DR. LOVINDER
DEVENDER
LUSTY GIRL
PRIEST 1
DR.KHANNA
MOHIT AGARWAL
VIBHA CHIBBER
RAHUL ROY
SONAL JHA
RUHANI SHARMA
AANCHAL GOSWAMI
PRIYANKA BOSE
ADHIRAJ SHARMA
DEVAS DIXIT
BABLA KOCHAR
GAYATRI
SUDHIR GULYANI
MANOJ SHARMA
CHARU
SHRAVAN KUMAR DWIVEDI
RAJESH AGARWAL
LISTE TECHNIQUE
RÉALISATEUR
SCÉNARISTE
1ER ASSISTANT RÉALISATEUR
SCRIPTE
DIRECTEUR DE CASTING
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
CHEF OPÉRATEUR DU SON
DIRECTEUR ARTISTIQUE
CHEFFE DÉCORATRICE
CHEFFE COSTUMIÈRE
CHEFS MONTEURS IMAGE
ÉTALONNAGE
MUSIQUE ORIGINALE
MIXEURS
PRODUCTEURS
PRODUCTIONS
COPRODUCTEUR
AVEC LE SOUTIEN DU
KANU BEHL
ATIKA CHOHAN
KANU BEHL
AVIJIT KHANWILKAR
SNEHA RAJGURU
PRASHANT SINGH
SAURABH MONGA
GAUTIER ISERN
BHASKAR GUPTA
PARUL SONDH
FABEHA SULTANA KHAN
SAMARTH DIXIT
NITESH BHATIA
YOV MOOR
KARAN GOUR
PRITAM DAS
PHILIPPE GRIVEL
VIKRAM MEHRA
SIDDHARTH ANAND KUMAR
WILLIAM JÉHANNIN
KANU BEHL
SAREGAMA INDIA LTD
UFO PRODUCTION
O28 FILMS
SAHIL SHARMA
CNC (CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE
L’IMAGE ANIMÉE) - AIDE AUX CINÉMAS DU MONDE
INSTITUT FRANCAIS
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